L'Herbe de la Pampa - Fédération Nationale des Gardes Particuliers Assermentés

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L'Herbe de la Pampa
  
    L'herbe de la pampa est une grande graminée pouvant atteindre trois mètres de haut, poussant en bouquets denses.
    L'espèce est dioïque, c'est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont portées par des individus distincts.
    Les feuilles persistantes, longues et élancées de 1 à 2 m de long et 1 cm de large, ont les bords très coupants et doivent être manipulées avec précaution.
    Leur couleur va du vert-bleuâtre au gris argent.
    Les fleurs sont groupées dans des panicules blancs très denses, de 20 à 40 cm de long, portés par des tiges hautes de 2 à 3 mètre.
    L'herbe de la pampa fut originellement introduite en Europe et en Amérique du Nord comme graminée ornementale, et dans une moindre mesure comme plante de pâturage.
    Ses inflorescences en plumets sont largement utilisées, une fois séchées, pour la confection de bouquets secs.
    
    
   

    Cette espèce est originaire d'Amérique du Sud (Brésil, Paraguay, Uruguay, Argentine, Chili...)
    L'herbe de la pampa est hautement adaptable et peut croître dans une large gamme de milieux et de climats.
    Elle est aussi très prolifique, chaque pied pouvant produire plus d'un million de graines au cours de sa vie.
    Aussi dans certaines régions, par exemple la Californie et Hawaii, est-elle considérée comme une plante envahissante, tandis qu'en Nouvelle-Zélande il est formellement interdit de la vendre et de la propager.
    En France l'interdiction pure et simple de produire et de vendre cette plante est prévue sur tout le territoire au motif qu'elle s'est échappée des jardins et s'est implantée sur certaines côtes bretonnes et zones incultes de l'île de La Réunion (à la suite du Grenelle de l'Environnement, le ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement a lancé la définition de sa stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes (EEE) ayant « un impact négatif sur la biodiversité ».).
    À La Réunion, elle figure sur la liste des plantes interdites par l'arrêté ministériel du 1er avril 2019.
    La plante colonise divers types d'habitats : zones humides, terrains sableux, pelouses, falaises, zones forestières et arbustives ainsi que certains milieux perturbés : digues, bord de voies ferrées, friches...
    Etant donné son mode de reproduction, elle apprécie les milieux ventés.
   L’herbe de la pampa monopolise l’ensemble de l’eau, des nutriments et de la lumière disponible.
   Elle remplace donc rapidement les autres espèces, plus petites et moins compétitives.
   Or les écosystèmes côtiers humides qu’elle colonise préférentiellement abritent de nombreuses espèces vulnérables de milieux ouverts.
   Il s’agit bien là d’une espèce qui transforme littéralement les paysages côtiers et leurs écosystèmes, déjà fragilisés par l’urbanisation et les activités humaines en général.
   L’herbe de la pampa est réputée pour être particulièrement inflammable.
   En occupant de vastes surfaces, sur des milieux fragiles, elle contribue à augmenter le risque d’incendie et la disparition d’autres espèces.
     Dans certains secteurs littoraux français face à l’ampleur de l’invasion, les pouvoirs publics ont tardé à mettre en place des mesures de contrôle.
    Dans ces situations l’éradication de l’herbe de la Pampa dans les milieux naturels est un objectif difficile à atteindre.
    Diverses méthodes ont été expérimentées et ont demandé des investissements lourds : - arrachage : mécanique ou manuel, il consiste à extirper la plante du sol en emportant le maximum de racines.
    C’est un travail long et difficile : à partir de certaines expériences il a été estimé que l’arrachage d’un plant nécessite environ une demi-journée de travail.
     Le bâchage : il est important de bâcher les souches résiduelles encore ancrées dans le sol.
    Cela empêche la plante de capter la lumière et retarde voire annule la reprise de la plante.
    Dans les zones les plus fréquentées, des panneaux informatifs sont indispensables afin d’expliquer cette action aux promeneurs.
     Le traitement chimique : certains herbicides spécifiques aux Graminées peuvent s’avérer efficaces mais leur utilisation reste délicate en milieu naturel.
La F.N.G.P.A est un organisme  de formation professionnelle  enregistré DA N° 754 701 570 47 à la Préfecture Règionale de Nouvelle Aquitaine
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