La Martre - Fédération Nationale des Gardes Particuliers Assermentés

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Le Martre
  
     La Martre, plus familièrement appelée martre ou marte, est une espèce de la famille des Mustélidés.
    C'est un petit mammifère carnivore que l'on rencontre abondamment dans les forêts et bois d'Eurasie.
    Cette martre ne s'approche pas beaucoup des habitations humaines contrairement à la fouine.
    Son pelage est brun, ses pattes et sa queue plus foncés, sa tête plus claire.
    La bavette (à hauteur de la gorge et du haut de la poitrine) est jaune orangé et presque toujours d'un seul tenant.
    Ce trait distingue en général la martre de la fouine (bavette blanche et bilobée chez cette dernière).
    De près, d'autres critères la différencient de la fouine : truffe brun-noir, oreilles plus saillantes et bordées de jaune, plante des pieds très poilue.
    Le meilleur critère reste l'observation de la dernière molaire supérieure qui n'a pas d'encoche du côté externe.
    La longueur de son corps varie de 51,3 à 65,9 cm pour le mâle et de 46,5 à 57,5 cm pour la femelle. Sa queue de 17 à 28 cm.
    Adulte, un mâle pèse de 830 grammes à 2,200 kg et une femelle de 750 grammes à 1,264 kg.
    
      La martre est un petit prédateur carnivore qui se nourrit essentiellement de petits mammifères, d'oiseaux, d'insectes.
     Elle consomme aussi des fruits sauvages (églantier, fraise, framboise, etc.) ou parfois cultivés (cerise, pomme, etc.).
     Les mammifères sont consommés en toutes saisons.
     Les petits rongeurs constituent jusqu'à 80 % des mammifères consommés.
     Il s'agit principalement de campagnols (campagnols roussâtres, campagnols terrestres, campagnols agrestes), de mulots et de musaraignes.
     De façon plus accessoire, la martre peut également se nourrir de lapins de garenne, de lièvres, d'écureuils (écureuil gris notamment) et même de chauve-souris.
     Les oiseaux et leurs œufs forment un appoint important au printemps et en été, surtout si les rongeurs viennent à être moins abondants.
     À noter que la martre, en raison de son habitat forestier, ne s'attaque pas aux poulaillers.
     Les invertébrés, insectes ou mollusques, sont minoritaires dans le régime alimentaire de la martre (2 % à 15 %, avec un pic à 6 % au printemps et 25 % en été).
     La martre ne dédaigne pas les charognes (chevreuil tué par un lynx par exemple).
     Les fruits sont consommés principalement en été et à l'automne.
     Ils peuvent représenter jusqu'à 70 % du régime alimentaire.
    C'est une espèce discrète qui n'a longtemps pas fait l'objet de suivi en termes de dynamique des populations.
    C'est une espèce en voie de régression ou qui a disparu d'une partie significative de son aire potentielle de répartition.
    Certaines activités humaines ont des impacts négatifs sur les populations de martre :
    -  Ce mustélidé a longtemps été traqué et chassé pour sa fourrure et pour les poils qui servaient à fabriquer des pinceaux d'artistes, appréciés en raison de leur exceptionnelle souplesse, notamment des aquarellistes et peintres utilisant la gouache ou l'encre.
    - Son statut de "nuisible" dans certains départements français peut être une source de décroissance démographique de l'espèce de par un classement des CDCFS fondée sur peu de données techniques.
    La martre demeure assez sensible au piégeage (près de deux fois plus sensible au piégeage que la fouine).
    Cette différence de sensibilité peut être expliquée par le fait que la martre aurait des zones de gîtes identiques à ses zones de recherche alimentaire, contrairement à la fouine.
     Comme pour beaucoup d'animaux dépendant de la forêt et de ses lisières (écotones), la martre peut être perturbée par la fragmentation des massifs boisés, le déboisement ou une sylviculture intensive.
     Une étude basée sur les résultats du radiopistage de 24 martres, et d'autres données de radiopistage venant de l'ONCFS a montré que cet animal a besoin de corridors arborés pour se déplacer d'un massif boisé à un autre.       Ce n'est pas une espèce inféodée aux grands massifs forestiers, mais elle est dépendante de la présence d’arbres, sous forme de bosquets et de haies ou structures bocagères.
     Des études faites sur sa cousine américaine laissent également penser qu'elle soit sensible au phénomène de fragmentation des forêts.
     C'est une des nombreuses espèces sensibles à la mortalité animale due aux véhicules lorsque des routes traversent son territoire.
La F.N.G.P.A est un organisme  de formation professionnelle  enregistré DA N° 754 701 570 47 à la Préfecture Règionale de Nouvelle Aquitaine
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