La Pie Bavarde - Fédération Nationale des Gardes Particuliers Assermentés

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La Pie Bavarde
       La Pie bavarde est l'une des grandes espèces de corvidés parmi les plus répandues en Europe et dans une grande partie de l'Asie.
       Les pies peuvent aisément être identifiées grâce à leur morphologie et à leur plumage noir et blanc caractéristique.
       Il existe 13 sous-espèces de pie bavarde.
       La pie bavarde arbore un plumage noir sur le dessus du corps, au niveau de la tête, de la poitrine et de la partie sous-caudale, et blanc au niveau du ventre, des flancs, des rémiges primaires et à la base des ailes.
       Le plumage noir montre des reflets métalliques, bleuâtres sur les ailes, violacés sur le corps et la tête, et verdâtres sur la queue, dus à une iridescence des plumes.
       Le bec est noir, de même que les pattes et l'iris des yeux.
       Cet oiseau d'assez grande taille (de 44 à 56 cm de longueur) est doté d'une longue queue (de 20 à 30 cm).
       L'envergure varie de 52 à 60 cm et le poids de 190 à 250 g.
       Le mâle est légèrement plus grand que la femelle, mais il n'existe pas de réel dimorphisme sexuel chez cette espèce.
       La coloration des ailes peut donner une indication de l'âge de l'individu.
    

       Sa durée de vie est de 15 ans, ce qui est un score moyen (pour un oiseau) mais sa longévité maximale connue est de 21 ans et 8 mois.
      Selon un suivi basé sur 536 adultes bagués, le taux annuel de survie des adultes a été estimé à 0.70.
      La survie juvénile (survie la première année de vie) varie plus fortement selon les années et les contextes.
      Le taux a été estimé à 0.22.
      Comme pour beaucoup d'autres espèces dites « banales » et proches de l'Homme, bien que cet oiseau ait été très commun dans toute l'Europe, qu'il ait imprégné l'imaginaire collectif (contes, chansons, histoires et anecdotes), et qu'il présente, comme tous les corvidés, un intérêt éthologique manifeste en raison d'importantes facultés d'apprentissage et d'adaptation.
      La pie bavarde est omnivore, son régime alimentaire peut varier, mais est essentiellement constitué :
     -  d'invertébrés (limaces, insectes...) qui constituent plus de 80 % de l'alimentation des jeunes et des adultes (Balança 1984), et près de 100 % de celle des poussins,
     - de fruits et graines diverses,
     - d'œufs (pris dans les nids de passereaux),
     - de poussins d'autres oiseaux (2 % du régime alimentaire au printemps/été),
       - détritus d'origine humaine (surtout en ville, où elle a parfois appris à percer les sacs poubelles),
     - charognes (ex : animaux écrasés sur les routes),
     - petits vertébrés, occasionnellement petits rongeurs (dont des campagnols), lézards : moins de 1 % des proies.
     La proportion de ces aliments varie selon leur disponibilité dans le territoire de chaque pie.
     Elle mange essentiellement au sol, et des proies animales en été.
     Une hypothèse est qu'elle pourrait profiter des gazons régulièrement entretenus et des basses strates dégagées des parcs urbains, en bénéficiant de proies plus visibles et accessibles, mais ceci n'est pas confirmé par les études faites en Île-de-France.
    Plusieurs études ont suggéré, en milieu rural, que la croissance des populations de corvidés (corneilles surtout) aurait pu contribuer au déclin des oiseaux nichant au sol ou dont les nids ouverts sont facilement attaqués.
    À l'encontre des autres corvidés, la pie, quant à elle, montre une dextérité remarquable pour se faufiler dans les haies et buissons épineux denses (aubépine, prunellier...) où elle cause des ravages dans les nids de passereaux inféodés à ces milieux (fauvettes, gobe-mouches, mésanges, chardonneret, rouge-queue noir, bouvreuil pivoine, pies-grièches...).
    Ainsi, en milieu rural, en période de reproduction et donc de prédation envers les passereaux, on peut observer un couple de pies, à moins de 500 m de son nid, « ratisser » systématiquement de bout en bout une haie d'épines de 100 à 300 m de long ou parcourir de branche en branche tout le volume d'un buisson épineux à la recherche de couvées ou nichées.
    La pression de prédation pourrait être plus forte en ville en raison de la fragmentation du milieu
       La pie bavarde a été traditionnellement classée « nuisible » dans la plupart des départements français, et donc, à certaines conditions, régulable par piégeage continu tout au long de l'année.
       La pie est classée espèce pouvant occasionner des dégâts par sa prédation sur certaines espèces de petite faune.
       Depuis le 1er juillet 2007 le piégeur doit être en possession d'un agrément, avoir une autorisation de la mairie (accordée obligatoirement) ainsi que, s'il ne piège pas dans sa propriété, une autorisation écrite du propriétaire.
La F.N.G.P.A est un organisme  de formation professionnelle  enregistré DA N° 754 701 570 47 à la Préfecture Règionale de Nouvelle Aquitaine
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