La Tortue à Tempes Rouges
La Tortue de Floride a une longévité évaluée à environ 40 ans.
Lorsque la tortue à tempes rouges est juvénile, sa nourriture se compose de 90 % de poisson et 10 % de végétaux.
Cette tortue n'est plus en vente libre en France car elle est considérée comme envahissante. Il faut donc être titulaire du certificat de capacité et d'une autorisation d'ouverture d'établissement pour la posséder.
On peut différencier le mâle de la femelle par quelques caractéristiques :
- La taille et la forme des griffes : en effet, les griffes du mâle sont courbées et longues tandis que les griffes de la femelle sont droites et plus courtes.
- La forme du plastron : la forme du plastron du mâle est plutôt concave et convexe chez la femelle.
- La taille de la queue : Le mâle a une queue plus grande que la femelle.
L'ouverture cloacale de la queue est plus éloignée de sa base chez les mâles.
- Généralement, les femelles sont plus grandes que les mâles.
Noter que, comme pour les autres espèces de tortue, il est très difficile de déterminer le sexe des jeunes.
L'accouplement se passe peu de temps après que la tortue a fini d'hiberner.
Il se traduit par une attitude assez agressive du mâle avant de vraiment passer à l'action.
Lors de la parade, le mâle se met devant la femelle, tend ses bras parallèlement à sa tête, et, paumes à l'extérieur, fait vibrer ses longues griffes qui effleurent la tête de la désirée.
Il peut mordre la femelle.
Cette attitude est parfois observée, sans accouplement, il s'agit dans ce cas d'une pose d'intimidation (défense du territoire principalement).
Il faut alors observer attentivement les animaux et les séparer pour de bon dans deux bacs différents si les bagarres sont trop graves.
Si l'accouplement a bien été effectué, la femelle peut effectuer plusieurs pontes par an (2 en moyenne).
Si l'accouplement a bien été effectué, la femelle peut effectuer plusieurs pontes par an (2 en moyenne).
Chacune des pontes comprend entre 5 et 20 œufs.
La durée d'incubation varie entre 60 et 80 jours.
Il est important de maintenir un bon taux d'hygrométrie ainsi qu'une température constante pendant toute la durée de l'incubation.
Vers les années 1970, des tortues de Floride ont été importées massivement d'Amérique par des animaleries d'Europe.
Une mode a été entretenue durant deux décennies au moins, par des vendeurs qui « omettaient » souvent d'expliquer aux acheteurs que ces tortues naines, (pas plus grosses qu'une pièce d'un dollar à la naissance) grandiraient pour atteindre 20 à 28 cm (taille de la carapace) et 2 ou 3 kg à l'âge adulte.
Des importations massives ont eu lieu aussi dans plusieurs régions d'Asie, comme à Hong Kong. De 1989 à 1994, plus de 4 millions de tortues auraient été importées et vendues rien qu'en France.
De nombreux parents, souvent pour leurs enfants, ont acheté des tortues comme animaux de compagnie, généralement sans se rendre compte de la responsabilité, des soins à donner ou de la croissance du reptile.
Ces tortues comme d'autres reptiles (iguanes par exemple) sont depuis longtemps reconnues comme sources d'infections humaines à Salmonella, ce qui a été une des motivations pour l'interdiction de vente de ces tortues aux États-Unis à partir de 1975.
Une étude faite en 2008 avec divers organismes locaux de santé a conclu que sur 135 salmonelloses identifiées dans 25 états, 45 % concernaient des enfants de 5 ans ou moins.
Parmi les 70 patients ayant eu une infection primaire, 37 % ont rapporté un contact avec une tortue dont 81 % étaient de petites tortues couramment achetées auprès de vendeurs ambulants.
Une approche avec cas-témoins appariés a montré une association statistiquement significative entre la maladie et l'exposition aux tortues.
Beaucoup de propriétaires ne savaient pas comment s'en occuper.
En donnant par exemple trop de nourriture carnée aux tortues, ces dernières garderont des bosses monstrueuses sur leur carapace.
Les populations naturelles ne suffisant plus à ce marché juteux, des élevages intensifs sont apparus, produisant des jeunes anormaux, affaiblis voire albinos ou à deux têtes.
Les populations naturelles ne suffisant plus à ce marché juteux, des élevages intensifs sont apparus, produisant des jeunes anormaux, affaiblis voire albinos ou à deux têtes.
Beaucoup plus agressive, elle menace la cistude d'Europe (tortue aquatique indigène, menacée en Suisse et en France mais encore très présente dans des régions spécifiques, comme la Brenne), notamment en monopolisant les postes de basking (postes intéressants pour se chauffer au soleil et bénéficier des ultraviolets solaires).