Le Corbeau Freux - Fédération Nationale des Gardes Particuliers Assermentés

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Le Corbeau Freux
       Le corbeau freux mesure de 41 à 49 cm et pèse de 370 à 545 g pour une envergure de 81 à 94 cm et une longévité de 20 ans.
       Le freux possède une robe tout à fait caractéristique, mais on peut cependant confondre les oisillons avec les corneilles noires dont la taille est proche.
       Le plumage des plus grands freux est d'un noir uniforme, avec un éclat légèrement violet-bleuâtre.
       Selon l'éclairage, la crête et la nuque offrent des reflets verts ou violet métallique.
       La base du bec du freux adulte est dénudée, légèrement creusée et blanchâtre, alors que chez l'oisillon elle est encore duveteuse.
       Le bec est pointu, légèrement recourbé vers le bas et plus fin que celui de la corneille.
       En vol, le freux se distingue nettement de la corneille par ses ailes plus larges et plus fortement articulées.
       Son vol est gracieux, et les coups d'aile sont plus furtifs.
       Mâle et femelle sont rigoureusement identiques (pas de dimorphisme sexuel) et vivent en colonies (très) bruyantes, les oisillons atteignent en l'espace de huit mois leur taille adulte.
    
       Le corbeau freux fréquente le plus souvent les champs et prairies ouverts, parsemés d'arbres, de bosquets ou de petites forêts.
       Il est commun dans les régions aménagées pour l'agriculture.
       Il apprécie particulièrement les espaces verts, qui présentent des caractéristiques communes avec les terres agricoles.
       Il préfère les régions de plaine et de collines, et évite la montagne.
       La végétation ne doit pas être trop haute pour qu'il puisse y chercher sa nourriture en sécurité, bien qu'il adapte son comportement lorsque l'herbe a poussé.
       Il n'est pas farouche vis-à-vis de l’homme, et de nombreuses colonies de freux vivent et se reposent au voisinage immédiat des lotissements, souvent aussi dans les jardins publics des grandes villes, où leurs cris aigus et leurs excréments parsemant les trottoirs et carrosseries de véhicule sont ressentis comme une nuisance.
       Le corbeau freux a investi les arbres des parcs et des espaces verts des villes.
       Plusieurs facteurs expliquent son repli vers les aires urbaines : la tempête de 1999 a détruit les bosquets où il nichait habituellement.
      Comme pour l'homme, la ville constitue pour le freux un lieu de ralliement pour passer la nuit en groupe, après une journée de recherche de nourriture dans les régions environnantes.
       D'autre part, les arbres des villes, notamment les platanes, sont parmi les arbres les plus hauts dans certaines régions, et sont protégés du vent et du froid par les bâtiments environnants.
       L'abattage des arbres en bord de route le pousse à gagner les cités.
       Comme toutes les espèces de corbeaux (Corvus), le freux est omnivore.
       Bien qu'il préfère la nourriture carnée aux végétaux, ces derniers représentent les deux tiers de son alimentation.
       Les lombrics, diverses espèces de cousins, les scarabées à leur différents stades de développement (surtout les chenilles et les larves de taupins) ainsi que les gastéropodes sont ses proies favorites.
       Mais il ne dédaigne pas les mammifères comme le campagnol des champs (les musaraignes) et le campagnol terrestre, voire occasionnellement, mais à vrai dire rarement, de petits oiseaux et leur couvée.
       L’hiver il peut se rabattre sur les charognes, mais ne peut s'en contenter, concurrencé qu'il est par la corneille noire.
       En ce qui concerne les végétaux, il consomme des graines de toutes sortes, où cependant les céréales dominent.
       Il se nourrit aussi de noix et de glands, à moindre échelle de fruits comme les cerises, les prunes et les baies sauvages.
       L'alimentation des oisillons est pour l'essentiel d'origine carnée mais pas exclusivement.
       L'oiseau recherche sa nourriture au sol, en marchant ou en sautillant, son bec pointu est un outil universel, qui lui permet aussi bien de creuser (pour les graines), de briser (les coquilles), de fouiller (le sol), de piquer (limaces et chenilles) que de sonder le sol.
       Les insectes sont attrapés au vol par de petits sauts.
       L'oiseau recherche d'abord la nourriture avec ses yeux.
       Les graines sont cueillies ou déterrées du sol.
       Parfois le freux consomme des graines de maïs ou de tournesol car elles s'offrent directement sur la plante.
       Il ne poursuit pas ses proies, ou seulement quelques instants.
       Au cours d'une journée, la matinée est consacrée à la chasse en surface, l'après-midi au sondage du sol, et enfin la soirée à l'exploration du reste de la surface.
       Lorsqu’une volée de freux colonise un champ cultivé à maturité, il en résulte d'ordinaire des dommages significatifs.
       Les cultures précoces ou tardives sont plus particulièrement menacées, surtout les céréales à rotations multiples comme le maïs.
       Les freux raffolent des graines en germination, pour se procurer le germe, ils extirpent le plus souvent les pousses hors du sol par rangées entières.
       Souvent considérés par les autorités comme des prédateurs nuisibles capables de menacer les populations de certaines espèces d'oiseaux sauvages ou domestiques, les Corbeaux freux sont l'objet de campagnes d'élimination (par tirs, piégeage).
La F.N.G.P.A est un organisme  de formation professionnelle  enregistré DA N° 754 701 570 47 à la Préfecture Règionale de Nouvelle Aquitaine
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