Le crabe Chinois - Fédération Nationale des Gardes Particuliers Assermentés

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Le Crabe Chinois
  Une caractéristique est qu'une partie de ses pinces est recouverte d'une sorte de "fourrure" (plus discrète chez les femelles et les jeunes) .
    La carapace mesure jusqu'à 7,5 centimètres de long (voire jusqu'à 10 cm parfois), sans différence de taille entre les sexes.
    Sa largeur totale (pattes comprises) peut atteindre 30 cm.
    Les pinces avant (plus fortes chez les mâles) portent quatre grandes pointes arrondies lui permettant de saisir ou déchiqueter des proies ou aliments.
    Les quatre paires de pattes sont longues et aplaties, bordées de poils.
    L'adulte pèse de 70 à 200 grammes (voire exceptionnellement 400).
    La carapace est de couleur variable, généralement brunâtre, bordée de vert ou de couleur brune avec des marbrures sombres et finement dentelées d'olive.
Les mâles ont un abdomen en forme de V, alors que les femelles ont un abdomen en forme de U.
Elle semble très variable (1-2 ans à 3-5 ans, selon les régions étudiées).
Les facteurs en cause seraient la température et la qualité de l'eau, la salinité, et peut-être d'autres facteurs peut-être encore mal identifiés.
   

     Son aire naturelle de répartition est les cours d'eau tempérés côtiers et les côtes de l'Asie orientale, de la péninsule coréenne au nord jusqu'à la province chinoise de Fujian au sud, le long de la mer Jaune en passant par le Japon.
     Mais il a aussi été introduit dans d'autres régions du monde sur les littoraux et certains cours d'eau du nord et de l'est de l'Europe et les États-Unis... où il peut devenir au moins localement invasif.
     En France, il a été signalé pour la première fois en mer en dans le Boulonnais (première donnée pour le littoral français), puis dès l'année suivante (1937) en plusieurs exemplaires dans diverses zones de la Flandre française (à Mardyck, Bergues, Wylder, Gravelines, Dunkerque et jusqu'à Saint-Omer, ce qui a alors ému la presse locale et attiré l'attention du service pêche du ministère de l'Agriculture.
     Depuis des individus de taille moyenne sont périodiquement observés dans certains cours d'eau, dans les estuaires, dans des bassins de ports et arrière-port (en Seine maritime par exemple).
     Le crabe-Mitaines apprécie les grands cours d'eau à fonds vaseux.
     Il se nourrit principalement de nuit en consommant des végétaux, des larves d'insectes, des moules d'eau douce (ou marines), des escargots de petits poissons et des charognes.
     Des études récentes confirment des enquêtes antérieures (des années 1930), au moins les trois quarts (et jusqu'à 90 %) de son alimentation est constituée de matière végétale.
     Sa consommation de coquilles et d'animaux viserait à combler ses besoins en calcium et minéraux.
    Comme l'écrevisse, c'est une espèce plutôt troglodyte, mais qui peut aussi se cacher dans les plantes aquatiques ou dans les sables et les graviers.
    Les crabes chinois passent l'essentiel de leur existence en eau douce, mais ils doivent retourner en mer pour se reproduire, n'hésitant pas à parcourir jusqu'à 2 500 kilomètres pour leur migration.
   Après l'accouplement, les femelles ayant ovulé, migrent vers les eaux salées où elles seront fécondées et pondront après au moins 24 heures.
   Au moment de la ponte, elles agglomèrent les œufs fécondés et produisent une substance collante qui permet aux œufs d'adhérer à une partie filandreuse de l'abdomen de la femelle, qui en prendra ainsi soin durant l'hiver, en eau profonde.  
   L'œuf est d'abord bleu-violet puis se décolore quand l'embryon remplace le vitellus.
     La gestation dure environ quatre mois.
      Après l'éclosion la femelle conserve longtemps des fragments d'enveloppes d'œufs solidement collés aux poils des pléopodes (ce qui a permis de montrer que certaines femelles se sont reproduites sans mourir puisque dans l'Elbe, on a péché, en août 1932, une cinquantaine de grosses femelles, qui bien que fortement recouvertes de parasites laissaient apparaître à leurs pléopodes, des restes d'enveloppes d'œufs, elles semblent donc bien pouvoir frayer deux fois.
      La plupart des femelles meurent (et les mâles aussi) rapidement ou ne reviennent jamais en eau douce.
      C'est une espèce localement très envahissante (dans des estuaires surtout) qui s'est répandue en Amérique du Nord et en Europe, voyageant par les ballasts des bateaux.
       Il a été signalé en Belgique dans les années 1930 et 1940 et dans l'intérieur des terres du nord de la France dès les années 1930 (trouvé à plusieurs dizaines de km de la mer dans la Peene Becque par exemple entre 1938 et 1942.
        Il a fait craindre un envahissement du réseau hydrographique français, qui n'a pas eu lieu en raison de sa trop grande dépendance aux estuaires, par ailleurs très pollués durant la seconde moitié du
xxème siècle.
       On l'a néanmoins trouvé ensuite dans les fleuves français de l'Ouest (Seine, Loire, Garonne), et bien plus au sud avec cependant des zones a priori favorable pour lui, mais où il n'a pas pu s'implanter dans les lagunes littorales du Languedoc par exemple où après une dizaine d'années, il semblait peiner à gagner du terrain.
La F.N.G.P.A est un organisme  de formation professionnelle  enregistré DA N° 754 701 570 47 à la Préfecture Règionale de Nouvelle Aquitaine
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