Le Putois - Fédération Nationale des Gardes Particuliers Assermentés

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Le Putois
    Le putois est un animal de la famille des mustélidés voisin de la belette, du vison, de la loutre et de l'hermine.
    Le furet, forme domestique du putois est, comme lui, une sous-espèce du putois d'Europe.
    Ces animaux ont une glande qui libère une puanteur en cas de peur ou de menace.
    Le putois d'Europe a une couleur proche du brun foncé avec une tête plus claire.
    Il est sensiblement plus grand que la belette et l'hermine, mesure 50 cm de long et pèse entre 0,7 kg pour les femelles et 1,7 kg pour les mâles.
    L'espérance de vie maximum connue dans la nature est de 3 à 5 ans et 14 ans en captivité.
    C'est un animal essentiellement nocturne, silencieux, furtif, et assez discret.
    Il se rencontre en forêt mais surtout dans les lieux humides, bordure d’étangs et marais.
    Il creuse souvent son terrier sous les racines des arbres.
   Sa nourriture est principalement constituée de grenouilles et de campagnols, mais aussi parfois de rats ou d'autres petites proies.
   C'est un des rares prédateurs à amasser des proies (principalement des grenouilles) dans des « réserves alimentaires » au printemps.
    
      C'est un animal essentiellement nocturne, silencieux, furtif, et assez discret.
   Il se rencontre en forêt mais surtout dans les lieux humides, bordure d’étangs et marais.
      Pour ces dernières proies qui le dépassent souvent en taille (tel le lapin sauvage), on dit qu'il se contente le plus souvent de les saigner à mort et de dévorer ensuite les organes nobles (foie, cœur, poumons).
      Il est connu également comme prédateur des cailles et perdrix surprises au sol, de nuit, durant leur sommeil.
      Pour sa prédation importante exercée sur le petit gibier, il a longtemps fait l'objet d'un piégeage intensif.
     Son domaine vital s'étend sur un kilomètre carré et l'espèce est capable de s'hybrider avec le très rare vison d'Europe.
 Il grimpe rarement mais plonge et nage très bien.
 S’il est en danger, il glousse, siffle et gronde.
 Sous l’effet de la frayeur ou de la douleur, il libère le contenu de ses glandes anales sous la forme d'un aérosol dont l’odeur désagréable lui a valu le nom de « puant ».
 Les vêtements qui en sont imprégnés sont rendus inutilisables pour au moins 24 heures tellement l'odeur en est insupportable.
     Le putois est polygyne, le mâle fréquentant le domaine d'une à trois femelles.
     L’accouplement a lieu en mars-avril.
     Le nid (amas d’herbes sèches, de plumes et de poils) est dissimulé dans une cavité d’arbre ou de mur, sous des fagots ou dans un terrier abandonné.
     La femelle met bas une fois par an, en juin-juillet, après une gestation de six semaines.
     Sa portée compte de trois à sept petits mesurant six à sept centimètres et couverts d'un duvet ras et blanchâtre.
     Ils tètent au moins un mois mais mangent de la viande apportée par la mère dès l'âge de trois semaines.
     À trois mois ils atteignent la taille des adultes qui vivent cinq à six ans et atteignent leur maturité sexuelle à 9 mois.
     Quand il n'a pas de proies plus grandes à disposition, on estime à un millier le nombre de petits rongeurs tués chaque année par ce prédateur.
     D'ailleurs, depuis une vingtaine d'années, plusieurs pays européens protègent l'ensemble des mustélidés, à l'exception parfois de la fouine qui cause des ravages dans les poulaillers et les pigeonniers mal protégés.
     Le putois ne provoque que rarement des dégâts dans des clapiers ou des poulaillers vétustes (planches disjointes, grillage troué, portes disloquées ou fermant mal…).
     Pourtant, le piégeage ainsi que la disparition d'un grand nombre de lapins de garenne à cause de la myxomatose ont contribué à sa raréfaction.
     La modification des milieux humides ainsi que la pollution de l'eau sont aussi des éléments à ne pas négliger.
     La destruction des zones humides est la principale cause du recul de cette espèce en Suisse.
     En 2016, le déclin de l'espèce en France est confirmé par l'Office français de la biodiversité (ex-ONCFS) sur la base de différentes études.
     Pourtant le putois reste inscrit en France sur la liste d'espèces susceptibles d'être classés nuisibles par arrêté ministériel en date du ).
     Plusieurs associations naturalistes demandent son inscription en espèce protégée et pas uniquement comme « quasi menacé », deux préfets (Loire-Atlantique et Pas-de-Calais) l'inscrivent même parmi les espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (Esod, autrefois « nuisibles »), permettant que son piégeage perdure jusqu'à ce que des associations de protection de l'environnement fasse (après 2 ans de procédures) annuler ces exceptions par le Conseil d'État.
     En juillet 2021, l'espèce n'est plus classée Esod, mais n'est pas pour autant protégée puisque persiste sur la liste des quatre-vingt-dix « espèces gibiers » (selon l'OFB, au moins 2 942 putois ont été tués à la chasse pendant la saison 2013-2014).
La F.N.G.P.A est un organisme  de formation professionnelle  enregistré DA N° 754 701 570 47 à la Préfecture Règionale de Nouvelle Aquitaine
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